De nos frères blessés

Joseph Andras

Alger, 1956. Fernand Iveton a trente ans quand il pose une bombe dans son usine. Ouvrier indépendantiste, il a choisi un local à l'écart des ateliers pour cet acte symbolique : il s'agit de marquer les esprits, pas les corps. Il est arrêté avant que l'engin n'explose, n'a tué ni blessé personne, n'est coupable que d'une intention de sabotage, or le voilà pourtant condamné à la peine capitale. Si le roman relate l'interrogatoire, la détention, le procès d'Iveton, il évoque également l'enfance de Fernand dans son pays, l'Algérie, et s'attarde sur sa rencontre avec celle qu'il épousa. Car avant d'être le héros ou le terroriste que l'opinion publique verra en lui, Fernand fut simplement un homme, un idéaliste qui aima sa terre, sa femme, ses amis, la vie — et la liberté, qu'il espéra pour tous ses frères humains. Quand la Justice s'est montrée indigne, la littérature peut demander réparation. Lyrique et habité, Joseph Andras — qui, fidèle à sa conception de la littérature, a refusé le prix Goncourt du premier roman qui lui avait été décerné — questionne les angles morts du récit national et signe un texte admirable et fulgurant. Lire la suite

144 pages | Couverture brochée en couleurs | Format: 115x217

TX GLM 2#xA;Alger, 1956. Fernand Iveton a trente ans quand il pose une bombe dans son usine. Ouvrier indépendantiste, il a choisi un local à l'écart des ateliers pour cet acte symbolique : il s'agit de marquer les esprits, pas les corps. Il est arrêté avant que l'engin n'explose, n'a tué ni blessé personne, n'est coupable que d'une intention de sabotage, or le voilà pourtant condamné à la peine capitale. Si le roman relate l'interrogatoire, la détention, le procès d'Iveton, il évoque également l'enfance de Fernand dans son pays, l'Algérie, et s'attarde sur sa rencontre avec celle qu'il épousa. Lyrique et habité, Joseph Andras questionne les angles morts du récit national et signe un texte fulgurant.

Chapeau

Citation presse

« Un livre-plaidoyer poignant et efficace, sans nul doute l'acte de naissance d'un romancier. » Télérama« Premier roman dense au lyrisme tenu, De nos frères blessés est écrit d'un seul souffle. (...) Le rythme heurté, les phrases hachées épousent la rapidité de l'action (...). Les mots précis restituent jusqu'à l'odeur de la chair brûlée par les électrodes des tortionnaires. En quelques scènes qui entrecoupent un récit nerveux, l'auteur retrace avec une profonde humanité l'itinéraire d'un homme mort pour ses idées. » L'Humanité « De nos frères blessés est une récit au couteau de l'histoire [de Fernand Iveton], nerveux, puissant, efficace. Ces choses vues le sont avec acuité : la ponctualité quasi maniaque des militants, la peur au ventre, l'esprit de réseau, les chansons de l'époque... » La République des livres« De nos frères blessés (...) est un livre qui veut de toutes ses forces rendre aux mots leur sens et à un homme, son existence, ses convictions, ses bonheurs aussi. Court et dense, il recèle une puissance frappante. [Joseph Andras] est bien le nom d'un écrivain à suivre. » Le Monde des livres« C'est un livre très fort autant "ancré" (encré) dans cette époque que vibrant dans le paysage actuel. » Le Point« De nos frères blessés réhabilite avec brio Fernand Iveton [et] se lit comme un plaidoyer contre la peine capitale. (...) L'engagement et la solidarité sont les maîtres mots de ce livre déchirant. » L'Humanité dimanche « C'est l'histoire de ce jeune idéaliste que Joseph Andras relate avec talent et ardeur dans ce récit choc.» L'Express« Un tombeau poétique pour une injustice historique. (...) Un récit dense touchant aux thèmes du héros, imparfait donc humain, de la trahison, qui n'est pas toujours là où on le croit, du terrorisme, qui, lui aussi, emprunte diverses formes. » Mediapart

Citation texte

« Un livre-plaidoyer poignant et efficace, sans nul doute l'acte de naissance d'un romancier. » Télérama« Premier roman dense au lyrisme tenu, De nos frères blessés est écrit d'un seul souffle. (...) Le rythme heurté, les phrases hachées épousent la rapidité de l'action (...). Les mots précis restituent jusqu'à l'odeur de la chair brûlée par les électrodes des tortionnaires. En quelques scènes qui entrecoupent un récit nerveux, l'auteur retrace avec une profonde humanité l'itinéraire d'un homme mort pour ses idées. » L'Humanité « De nos frères blessés est une récit au couteau de l'histoire [de Fernand Iveton], nerveux, puissant, efficace. Ces choses vues le sont avec acuité : la ponctualité quasi maniaque des militants, la peur au ventre, l'esprit de réseau, les chansons de l'époque... » La République des livres« De nos frères blessés (...) est un livre qui veut de toutes ses forces rendre aux mots leur sens et à un homme, son existence, ses convictions, ses bonheurs aussi. Court et dense, il recèle une puissance frappante. [Joseph Andras] est bien le nom d'un écrivain à suivre. » Le Monde des livres« C'est un livre très fort autant 'ancré' (encré) dans cette époque que vibrant dans le paysage actuel. » Le Point« De nos frères blessés réhabilite avec brio Fernand Iveton [et] se lit comme un plaidoyer contre la peine capitale. (...) L'engagement et la solidarité sont les maîtres mots de ce livre déchirant. » L'Humanité dimanche « C'est l'histoire de ce jeune idéaliste que Joseph Andras relate avec talent et ardeur dans ce récit choc.» L'Express« Un tombeau poétique pour une injustice historique. (...) Un récit dense touchant aux thèmes du héros, imparfait donc humain, de la trahison, qui n'est pas toujours là où on le croit, du terrorisme, qui, lui aussi, emprunte diverses formes. » Mediapart

1er chapitre de De nos frères blessés

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